Église d'origine romane (nef du XIIe siècle) , avec clocher sur l’avant-chœur à coupole et choeur rectangulaire. En 1391, l'église est mise à sac par les bandes d'Archambaud VI, comte de Périgord. Elle souffrit également des guerres de Religion durant lesquelles elle fut pillée et probablement brûlée, ce qui expliquerait la disparition des voûtes. Sa restauration fut entreprise en 1641. Le mur nord de la nef a été ouvert, au XVIe siècle, de deux grands arcs en tiers point pour donner accès au collatéral. Le mur sud est revêtu de cinq arcs reliant des pilastres. Les deux grandes baies ont été percées au XVIIe siècle. L’avant-chœur repose sur quatre arcs brisés à rouleau. Le chœur, postérieur à l’avant-chœur, a succédé à une abside semi-circulaire. La façade occidentale juxtapose, sous un même pignon, la partie romane et la partie Renaissance. Celle-ci conserve un portail plein cintre au-dessous d'une archivolte moulurée en tiers-point, le tout sous un arc de décharge naissant au-dessus d'impostes chanfreinées. La partie gothique est ornée d'un portail du XVIe siècle en anse de panier, avec des écoinçons ornés d'anges sonnant de la trompette. Le linteau est sculpté de deux médaillons représentant la Jeunesse et la Mort. L'élévation sud de l’avant-chœur et les élévations sud et est du chœur révèlent de nombreuses retouches d'époques diverses. Sous le chœur de l'église romane existe une chambre funéraire. Le clocher roman repose sur l’avant-chœur. Il a été renforcé, peut-être au XVIe siècle, jusqu'à la base des fenêtres. Dans le mur sud du clocher est pratiqué un escalier donnant accès à la chambre des cloches qui a servi de salle de défense. Une autre chambre de défense a dû exister sur la voûte du chœur.
Source :
https://monumentum.fr/